Conduite de trottinette électrique à 12 ans : règles et possibilités
En France, l’accès aux trottinettes électriques est strictement réservé aux mineurs âgés d’au moins 14 ans, selon le Code de la route. Malgré cette restriction, de nombreux enfants de 12 ans circulent sur la voie publique avec ces engins, souvent sans encadrement clair de la part des adultes.
La loi ne prévoit pas d’exception pour les déplacements scolaires ou les trajets de proximité, même si la supervision parentale est assurée. Les sanctions en cas d’infraction incluent une amende pouvant aller jusqu’à 150 euros. Certaines villes renforcent ces contrôles, tandis que les fabricants continuent de commercialiser des modèles à destination des plus jeunes.
Plan de l'article
À partir de quel âge peut-on utiliser une trottinette électrique ?
La règle fixée par la réglementation française ne fait pas de détour : il faut avoir 14 ans révolus pour conduire une trottinette électrique sur la voie publique, qu’on parle d’un trajet école-maison ou d’une petite course en famille. Les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) ne laissent donc aucune place à l’approximation : en-dessous de cet âge, impossible de circuler légalement avec ce type de véhicule dans l’espace public.
Dans les faits, la tentation reste vive pour les préadolescents. Beaucoup de parents s’interrogent sur la logique de cette limite : pourquoi interdire la trottinette électrique à 12 ans alors que le vélo, bien plus tôt, est accepté partout ? Le législateur s’appuie d’abord sur l’argument de la sécurité : la gestion de la vitesse, l’agilité dans un environnement urbain dense et la capacité à anticiper les comportements des autres usagers exigent une maturité particulière, différente de celle requise pour le vélo. Résultat : même pour un trajet court ou accompagné d’un adulte, aucun passe-droit n’est accordé.
Pour mémoire, la trottinette non motorisée ne connaît aucune restriction d’âge. Tout change dès que le moteur entre dans l’équation : la multiplication des accidents et la vitesse accrue ont poussé à créer une réglementation dédiée. Seuls les adolescents, adultes et seniors respectant l’âge minimum peuvent donc profiter de ces nouveaux modes de déplacement sur la voie publique.
Dans les grandes villes, les contrôles se multiplient. Les amendes tombent lorsqu’un mineur ou son responsable légal ne respecte pas la règle. Les fabricants, eux, adaptent leur marketing à la tranche d’âge autorisée, mais la pression commerciale et l’envie d’émancipation des plus jeunes rendent la vigilance parentale plus que jamais nécessaire.
Ce que dit la loi : règles essentielles pour les jeunes utilisateurs
La loi encadre avec précision la circulation des trottinettes électriques, notamment pour les mineurs. Le code de la route fixe la barre : seuls les jeunes de 14 ans et plus peuvent circuler sur la voie publique avec ce type d’engin de déplacement personnel motorisé. La vitesse maximale autorisée reste de 25 km/h. Dépasser cette limite, c’est s’exposer à des sanctions immédiates.
Voici les règles principales à retenir si un adolescent souhaite utiliser une trottinette électrique sur la voie publique :
- Circuler sur les trottoirs est formellement interdit, sauf si un arrêté municipal l’autorise explicitement. La priorité va aux pistes cyclables ou, à défaut, à la chaussée limitée à 50 km/h.
- Le transport de passagers n’est jamais permis. Chaque trottinette électrique doit être utilisée par une seule personne, sans exception.
- L’assurance responsabilité civile doit être souscrite pour couvrir tout dommage éventuel. En général, cette garantie est incluse dans l’assurance familiale, mais il vaut mieux vérifier auprès de son assureur.
Quant au casque, il reste recommandé mais non obligatoire, même pour les mineurs. En revanche, le gilet rétro-réfléchissant devient indispensable la nuit ou quand la visibilité diminue. Les policiers peuvent contrôler et sanctionner toute infraction. L’amende pour non-respect des règles de circulation atteint 135 euros. Les équipements obligatoires comprennent feux avant et arrière, avertisseur sonore, et éléments rétro-réfléchissants. Face à la tentation de l’enfant, les parents restent en première ligne pour rappeler et faire respecter ces règles.
Parents et enfants : conseils pratiques pour une conduite en toute sécurité
Lorsque l’envie de trottinette électrique surgit chez l’enfant, la sécurité routière s’impose comme préoccupation majeure. Les parents deviennent naturellement garants du respect des règles de circulation et des bons comportements sur la route. Avant même d’acquérir un modèle, il est indispensable de vérifier qu’il correspond bien à la morphologie de l’enfant et qu’il dispose de tous les équipements obligatoires : des feux efficaces, des catadioptres, un avertisseur sonore bien audible, un système de freinage fiable.
Pour garantir la sécurité de l’enfant au quotidien, voici quelques bonnes pratiques à appliquer :
- Pensez à contrôler régulièrement l’état des pneus et des freins, qui conditionnent la sécurité de l’engin.
- Le casque et le gilet rétro-réfléchissant sont à privilégier, surtout au crépuscule ou lorsque la lumière baisse.
- Choisissez des itinéraires où la circulation est moins dense et privilégiez autant que possible les pistes cyclables.
Rappelons-le : la circulation des enfants sur trottinette électrique reste interdite aux moins de 14 ans. Avant cet âge, les jeunes doivent se tourner vers des trottinettes sans moteur ou des modèles électriques bridés, réservés à un usage privé et sous surveillance. À Paris, Lyon, Marseille ou ailleurs, chaque commune fixe des règles de stationnement spécifiques : stationner uniquement dans les zones prévues, jamais sur les trottoirs. L’apprentissage du code de la route se fait généralement en famille, sur de petits trajets encadrés et rassurants. Les parents accompagnent pas à pas leur enfant dans la découverte de ce mode de déplacement, en insistant sur la vigilance, le respect des autres usagers et l’esprit de partage.
La rue, ce terrain d’émancipation et de risques mêlés, impose ses lois : à chaque famille d’en faire un espace d’apprentissage, de confiance et de responsabilité pour les générations à roues… et à moteur.
